Johnny Mafia
Rendez-vous avec la planète rock, celle de la jeunesse qui hurle ses convictions et ses revendications à tue-tête et s’exprime par la musique. Les guitares, les basses et la batterie de ces quatre musiciens dont l’énergie est communicative se déchaînent sur des mélodies parfaitement construites, juste assaisonnées avec un petit rien de suranné. A écouter sans se priver comme le public présent qui touché par cette spontanéité est instantanément happé dans un vortex musical.
Cirque Alfonse
Des tableaux acrobatiques présentés avec grâce et un humour certain et décalé pour cette troupe Québécoise d’acrobates jongleurs danseurs : artistes de cirque et de musiciens. Pour un spectacle musical revisité qui est inspiré par le lieu de rassemblement dans une petite communauté villageoise : l’église. La troupe explore de nouveau sentiers pour raconter cette histoire, une vision ou réflexion malicieuse sur la société. La proposition entraîne à retrouver l’esprit de l’enfance, à s’émerveiller devant ces prouesses artistiques et physiques tout en savourant cette invitation à explorer les facettes de la vie dans l’entier de leur ambivalence avec un esprit critique de rébellion pour partager et communiquer les sentiments, aussi susciter quelques interrogations peut-être ? Pour le plus grand des plaisirs du public du Dôme.
The Twilight Sad
C’est un flux musical qui vous submerge et vous entraîne chargé d’une telle puissance qu’aucune volonté ne s’y oppose. Et le public innombrable du Club Tent et aux alentours adhère. Que dire sinon qu’ils ont fait la première partie de tournées de The Cure en 2016 et cela se passe de commentaires supplémentaires.
Rendez-vous
Son minimaliste qui pulse comme les éclairs qui ont précédé le début du concert au Détour où le public est massé nombreux. Les riffs de guitare énervés accompagnant la base mélodique new age font irrésistiblement bouger les pieds au rythme des pulsations lancinantes jouées par les cinq jeunes musiciens et chanteurs qui forment cette composition qui est sans conteste au rendez-vous comme le public qui applaudit chaleureusement leur prestation.
Charlotte Cardin
Accompagnée de son piano et de deux musiciens, sa voix riche au timbre si particulier enveloppe dans un cocon et envoûte tout simplement le public du Dôme avec sa proposition musicale pop. Incontestablement tous sont sous le charme de cette jeune artiste, native de Montréal, qui rassemble de grandes qualités telle la beauté, classe et l’élégance. Sans conteste, le public sera amené à la revoir et aura encore le plaisir de l’écouter.
The Cure (Grande Scène)
Le ciel a annoncé la couleur précurseur de la suite de la soirée, il s’est assombri a été vrillé d’éclairs et un vent tempétueux a balayé la plaine de l’Asse : telle une tempête qui gronde lourde et sombre, prête à exploser mais toutefois reste contenue pour l’instant. A l’image de The Cure, indomptable et sauvage.
The Cure ont déjà fêté leurs 40 ans de carrière et en tournée européenne s’arrêtent ce soir sur la grande scène du Paléo festival de Nyon.
Ils ont dérogé à la tradition de Paléo et sans se faire annoncer dans la continuité de leur identité rebelle saluent sombres, glaciaux.
Ils sont apparus sur la grande scène, mythiques.
Alors s’enchaînent les tubes incontournables devant le public innombrable marée humaine venue voir Robert Smith et ses acolytes jouer. Chacune de ces mélodies a marqué la jeunesse de millions d’auditeurs et restera intemporelle.
Dans la plus pure tradition, sans déroger d’un iota à leur identité, The Cure a offert au public un concert inimitable. Très attendu, un véritable évènement qui n’a pas déçu. Bravo et Merci.
©Photos Eric Frachon & texte MF pour ShowMediaLive
